En général, il y a deux récoltes, une première plus précoce de janvier à mars et une seconde qui commence en avril. Cette année, en raison de pluies tardives, il y a eu un vide avant la récolte d'avril, et lorsque celle-ci est arrivée, elle a coïncidé avec une saison très pluvieuse, ce qui a entraîné des pertes post-récolte plus importantes et une qualité inférieure. En revanche, certains pays voisins, le Burkina Faso et le Togo, ont été frappés par des sécheresses qui ont eu un impact beaucoup plus important sur les quantités qu'en Côte d'Ivoire. Le NRC est exporté vers le Vietnam depuis le début de la saison. Les transformateurs locaux en Côte d'Ivoire ont acheté environ 300.000 tonnes de NRC, alors que l'on estime qu'environ 500.000 tonnes ont été exportées vers le Vietnam jusqu'à présent. Cependant, à la fin de la saison, fin mai, une interdiction d'exportation de NRC a été décrétée, touchant environ 160.000 tonnes de noix marquées pour l'exportation.
Sur ce total, 20 % (30 000 tonnes) étaient réservés par le gouvernement aux transformateurs locaux. Cette interdiction a entraîné une certaine perturbation du marché, mais elle a été levée à partir du 10 juin. Nous devons mentionner que le Vietnam achète également du NRC à d'autres pays comme le Nigeria, la Guinée-Bissau et le Sénégal, où les récoltes sont censées être bonnes. D'autre part, des pays comme le Burkina et le Togo semblent être les plus touchés par la sécheresse, ce qui se répercute sur leur production de NRC.
Globalement, la situation du marché de la noix de cajou en Côte d'Ivoire s'améliore progressivement, l'interdiction ayant été levée et les exportations ayant repris. Le pays reste un acteur important dans l'industrie mondiale de la noix de cajou. Ses capacités de transformation sont désormais importantes et, en cinq ans, il est devenu, en tant qu'exportateur de noix transformées, une alternative crédible au Viêt Nam, qui n'est qu'à trois semaines de l'Europe.
Directeur du partenariat mondial
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